0

SO-1919-1

 

 

Suite à la mort du roi Kojong, le peuple coréen se soulève contre l’occupation japonaise.

 

Une déclaration d’indépendance sera lue, et plus de 7000 morts seront à déplorer. 

Le 1er mars 1919

SO-1960-2

En avril 1960, ce sont les étudiants qui se révoltent contre le régime Syngman Rhee.

 

Cette révolution marque également le début de l’alliance entre les étudiants et les travailleurs. 

En avril 1960

SO-1980-3

Le 18 mai 1980

 

 

Le 18 mai 1980, les étudiants et les syndicats s’unissent à nouveau pour protester contre la dictature de Chun Doo-hwan.

 

Ce grand mouvement pour la démocratisation sera nommé par la suite “Le soulèvement de Gwangju”, en référence à la ville qui l’a vu naître. 

SO-2016-4

En novembre 2016

 

En novembre 2016, lors de la “Révolution des bougies” le peuple coréen est à nouveau descendu dans la rue en masse, pour manifester contre la Présidente Park Geun-hye, fille de l'ancien dictateur militaire Park Chung-hee.

 

Soupçonnée de corruption et de détournement de fonds sous l’influence de Choi Soon-Sil, elle sera destituée de ses fonctions en mars 2017.

SO_ET_Full.jpg

PARK Jun Woo  

 

 

Président de l'association des étudiants de l'Université de Dong-EUi, Busan

CHO Suhyeon 

 KIM Jiwon 

 

Étudiantes à l'Université de Dong-Eui, Busan

LEE Dajeong 

 YUN Jiyeon 

 

Étudiantes à l'Université de Dong-Eui, Busan

SO_SlideEtudiants.jpg

Une pensée unique ?

 

La plupart des étudiants coréens sont très engagés et pourtant il leur est parfois difficile de prendre la parole. Le confucianisme reste très ancré dans la culture coréenne, et la parole des adultes plus âgés prime toujours sur celle des étudiants.

La liberté d’expression reste un sujet délicat en Corée. Pour preuve, un étudiant avec un avis et des convictions contraires à celles de nos interviewés a accepté de répondre à nos questions sur les manifestations contre la présidente Park, sous couvert d’anonymat et sans être filmé.

S'il n'est pas allé manifester en novembre 2016, c'est parce qu'il "attend des preuves concrètes des fautes de PARK Geun-Hye. Même en admettant que la presse nous dise la vérité, tout n'est pas encore clair". Il pense que "la mobilisation sans précédent du peuple coréen résulte en majorité d'un mouvement de foule. Si certains manifestants étaient évidement convaincus de la culpabilité de PARK, une bonne partie a juste suivi ses amis ou sa famille sans vraiment se questionner".

Lorsqu'on lui pose la question de la liberté d'expression en Corée du Sud, il nous répond que "La Corée du Sud est un pays démocratique, on peut exprimer notre opinion et dire ce que l'on pense, mais le poids du regard des autres est très important. Si on ne pense pas comme la majorité, on est forcément jugé, alors la plupart du temps on s'abstient".

SO_debat.jpg

 

 

 

Pour comprendre les réactions des étudiants,

nous avons montré nos enregistrements à trois spécialistes

des révoltes en Corée du Sud et organisé un débat

au sein de la librairie Red Books, à Séoul.

 

 

 

 

Mr.Christophe AGUITON

Sociologue, enseignant chercheur.

 

 

Mme.KIM Shin Yang

 Enseignante chercheuse, spécialiste en économie sociale.

 

Mr. JUNG Jongkeon

 Rédacteur en Chef du journal internet "Redian".

 

 

Mr. HONG Myungkyo

 Rédacteur en Chef de la revue "Meilleur qu'Aujourd'hui"

SO_Slide_Debat.jpg

M. LEE Chang-Geun

 Directeur exécutif du département politique

Mme RYU Mikyung 

 Responsable internationale de la KCTU

M. LEE Chang Woo 

 Secrétaire adjoint du parti de la Justice

SO_Conclusion.jpg

 

 

Quel futur pour la Corée ? 

 

 

Les révoltes font partie intégrante de l’Histoire de la Corée du Sud,

et c’est désormais toute la population qui y prend part.

Les étudiants ne sont plus de simples participants à ces révoltes,

ils en sont désormais les acteurs et parfois même organisateurs.

Le pays tend de plus en plus à la démocratie,

mais il est indéniable que d’autres révoltes sont à venir,

différentes dans la forme d’organisation

mais similaires dans les revendications.

Logo-webdoc