L’Histoire de la Corée du Sud a été façonnée par de nombreuses révolutions au fil du temps. Nous nous sommes intéressés à quatre d’entre elles, les plus importantes et les plus marquantes, pour nous comme pour nos homologues coréens.
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L’Histoire de la Corée du Sud a été façonnée par de nombreuses révolutions au fil du temps. Nous nous sommes intéressés à quatre d’entre elles, les plus importantes et les plus marquantes, pour nous comme pour nos homologues coréens.
Le 1er mars 1919, suite à la mort du roi Kojong, le peuple coréen se soulève contre l’occupation japonaise. Une déclaration d’indépendance sera lue, et plus de 7000 morts seront à déplorer.
En avril 1960, ce sont les étudiants qui se révoltent contre le régime Syngman Rhee. Cette révolution marque également le début de l’alliance entre les étudiants et les travailleurs.
Le 18 mai 1980, les étudiants et les syndicats s’unissent à nouveau pour protester contre la dictature de Chun Doo-hwan. Ce grand mouvement pour la démocratisation sera nommé par la suite “Le soulèvement de Gwangju”, en référence à la ville qui l’a vu naître.
Le 1er mars 1919, suite à la mort du roi Kojong, le peuple coréen se soulève contre l’occupation japonaise. Une déclaration d’indépendance sera lue, et plus de 7000 morts seront à déplorer.
À partir de ces quatres révoltes, nous souhaitons faire un état des lieux : qu’en est-il aujourd’hui du militantisme coréen, et plus particulièrement du militantisme étudiant ?
Les étudiants coréens sont donc pour la plupart très engagés dans les manifestations, et pourtant il leur est toujours difficile de faire entendre leur voix. Le confucianisme reste très ancré dans la culture coréenne, et la parole des adultes plus âgés prime toujours sur celle des étudiants.
La liberté d’expression reste un sujet délicat en Corée. Pour preuve, un étudiant avec un avis et des convictions contraires à celles de nos interviewés a accepté de répondre à nos questions sur les manifestations contre la présidente Park, sous couvert d’anonymat et sans être filmé. Pour lui,
S'il n'est pas allé manifester en novembre 2016, c'est parce qu'il "attend des preuves concrètes des fautes de Park Geun-Hye. Même en admettant que la presse nous dise la vérité, tout n'est pas encore clair". Il pense que "la mobilisation sans précédent du peuple coréen résulte en majorité d'un mouvement de foule. Si certains manifestants étaient évidement convaincus de la culpabilité de Park, une bonne partie a juste suivi ses amis ou sa famille sans vraiment se questionner".
Lorsqu'on lui pose la question de la liberté d'expression en Corée du Sud, il nous répond que "La Corée du Sud est un pays démocratique, on peut exprimer notre opinion et dire ce que l'on pense, mais le poids du regard des autres est très important. Si on ne pense pas comme la majorité, on est forcément jugé, alors la plupart du temps on s'abstient".
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